Qui est Primo
Levi ?
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Primo
Levi est né en Italie en 1919.Ses parents sont Juifs. En 1938, la promulgation
des lois raciales fascistes imposent aux juifs de nombreuses restrictions, mais
Primo est autorisé à continuer ses études en faculté de chimie. Il adhère à des
cercles antifascistes, et après avoir obtenu son diplôme, travaille
clandestinement.
En
1943, suite au débarquement allié, le gouvernement fasciste de Mussolini tombe.
Malgré l’Armistice du 8 septembre 43, la guerre continue. Les Allemands
occupent le Nord et le centre de l’Italie.
Primo
Levi rejoint alors un groupe de partisans de la libération, mais avant d’avoir
pu combattre, il est arrêté par les milices fascistes le 13 décembre 43, et est
interné dans un camp près de Modène.
En
1944, les Allemands prennent possession du camp et déportent Primo à Auschwitz,
en Pologne. A cette époque, la Pologne
appartient au troisième Reich.
Il
est affecté à des travaux de force puis au laboratoire de Chimie.
En
1945, devant l’approche de l’armée rouge, les Allemands évacuent tous les
prisonniers. Levi reste au camp car il a la scarlatine. Dix jours après, les
Russes finissent par libérer le camp et Primo Levi rentre en Italie. Son voyage retour dure dix mois.
En
1946, après son retour à Turin, Il n’a que deux idées en tête :
témoigner de ce qu’il a vécu et trouver
du travail. Il écrit alors Si c’est un homme.
En
1947, son manuscrit est refusé par un premier éditeur puis publié par un second
en 2500 exemplaires. Primo Levi est déçu, mais nombreux sont les anciens
déportés qui veulent témoigner à cette époque, et nombreux sont les lecteurs
qui veulent oublier la guerre, et reprendre une vie normale. Le roman de Primo
Levi a alors peu de succès.
Il
faut attendre 1956 et l’exposition de Turin à l’occasion du dixième
anniversaire de la libération pour que
l’éditeur qui avait refusé le manuscrit de primo, accepte de publier le roman.
C’est alors un succès partout dans le monde.
Entre
1957 et 1987, Primo Levi écrit de nombreux ouvrages, dont
La Trêve, roman dans lequel il fait le récit de son retour de
déportation.
En
1987, profondément déprimé par la montée du révisionnisme ainsi que par
l’indifférence et la confusion des connaissances qu’il constate dans les
établissements scolaires, hanté par le passé et affaibli par la maladie, il se
suicide, sans laisser aucune lettre d’explication.